fbpx
 

Travailler en Freelance : ces 7 clichés qui ont la vie dure !

1 Nov 2021 | Reconversion | 0 comments

}

5 min. de lecture

Tu t’apprêtes à sauter le pas de l’entrepreneuriat ? Tu souhaites quitter le salariat pour travailler en freelance ? Dès lors, tu n’échapperas pas à certaines réflexions, parfois inattendues, à l’annonce de ta reconversion ou de ton envie d’être à ton compte. Même après quelques années d’expérience comme freelance, « les autres » te feront part de leur avis. À chaque rencontre ou repas en famille (avec la grande tante qui ne comprend toujours pas ton métier…), tu devras user de patience, de diplomatie et de zen attitude ! Surtout, « Keep calm and Carry on ». Je te propose ici de découvrir un petit florilège de remarques que l’on a pu m’adresser par le passé ou que j’ai entendues autour de moi, au sujet du freelancing et de l’entrepreneuriat au féminin.

1. « Tu veux vraiment quitter le salariat pour travailler en indépendant ? Tu es sûre de toi ? »

Quitter le salariat peut faire peur. Certains n’hésitent pas à te transmettre leurs inquiétudes personnelles quant au fait de devenir indépendant et autonome. Ils pensent alors à :

  • la sécurité de l’emploi ;
  • aux 5 semaines de congés payés ;
  • aux RTT ;
  • aux primes ;
  • au salaire qui tombe tous les mois…

C’est sûr qu’en tant que travailleur indépendant, tout cela n’existe pas. D’ailleurs, tu ne touches pas de salaire, mais tu perçois un chiffre d’affaires qui te permet de te dégager, par la suite, un revenu. Ton entourage ou même tes collègues extériorisent simplement leurs propres peurs. Alors, c’est le moment de t’accrocher, de croire en toi et d’avoir confiance en ton business ! Sache aussi que le portage salarial peut être une alternative intéressante pour tester ton projet, avant de te lancer en solo dans la création de ta micro-entreprise. Rappelle-toi qu’être freelance n’est pas un statut juridique en soi !

2. « C’est sympa la vie de freelance, tu bosses quand tu veux ! »

Je t’avoue que cette phrase a tendance à m’irriter particulièrement. Certes, tu n’as plus les contraintes des horaires fixes ni la routine métro-boulot-dodo. Mais travailler en freelance et avoir son entreprise individuelle, c’est tout de même travailler ! Il est donc essentiel de bien s’organiser et d’avoir un emploi du temps bien structuré. Quelle que soit l’activité professionnelle que tu exerces, sur le web ou non, tu as des impératifs et des deadlines à respecter pour tes clients. De ce fait, le sens des priorités et la rigueur professionnelle sont pour moi les meilleurs atouts de l’indépendant. Par ailleurs, il ne faut pas oublier qu’un auto-entrepreneur doit aussi s’octroyer des moments pour facturer, réaliser des devis, prospecter, trouver des missions intéressantes, communiquer, réseauter…

3. « Freelance, c’est une bonne situation ça ? »

Un peu d’humour dans cet article ! Tu auras certainement reconnu mon petit clin d’œil au film culte Astérix, Mission Cléopâtre. Blague à part, ce sujet de rentabilité du freelance revient souvent sur le tapis. « Tu arrives à gagner ta vie en étant à ton compte ? C’est plutôt précaire, non ? » Ce cliché du freelance-plus-ou-moins-bénévole est encore bien ancré dans l’inconscient collectif. Oui, le travailleur indépendant est un professionnel qui est rémunéré pour ses prestations/offres !

4. « Ah ! tu es à ton compte ? Tu dois te sentir bien seule, non ? »

La crainte que l’on peut avoir quand on quitte un poste et une équipe, c’est de se retrouver seule. Finis les potins entre collègues à 10h devant la machine à café. Si la solitude de l’entrepreneur inquiète, elle doit pourtant être relativisée. Actuellement, nous disposons d’un large choix de canaux pour interagir virtuellement avec d’autres indépendants : Slack, Messenger, Whatsapp, Telegram, Instagram, Linkedin… En clair, tu n’es jamais seule ! De plus, de nombreux clubs d’entrepreneurs et réseaux d’affaires existent partout en France, et pas seulement dans les grandes villes. Ils offrent à leurs membres la possibilité de participer à des ateliers et à des rencontres en présentiel ou en visio, d’assister à des soirées débat, etc. Certains sont même réservés aux femmes entrepreneures ! Enfin, les espaces de coworking, à la fois conviviaux et professionnels, sont aussi un bon choix pour rompre cette sensation d’isolement.

5. « C’est cool d’être indépendant ! Tu n’as plus à supporter ton patron ou ton manager ! »

C’est vrai, tu n’as plus de supérieur hiérarchique comme en entreprise. Tu deviens finalement ton propre patron. Mais cela ne signifie pas que c’est plus plaisant : tu te poses 10 000 questions, tu brainstormes dans ta tête, tu es souvent très exigeante avec toi-même, tu te mets une pression parfois conséquente pour satisfaire les besoins de tes clients, tu dois avoir les yeux partout, gérer ton customer care, etc. En outre, le syndrome de l’imposteur n’est jamais très loin et peut vite être un frein à ton développement. En conséquence, ton bien-être mental et ta motivation peuvent en prendre un sacré coup ! Le burn-out n’est pas réservé aux salariés ! Il touche aussi les indépendants. Moralité : ne sois pas un patron trop sévère et préserve ta santé afin de ne pas t’épuiser.

6. « Toi au moins tu ne connais pas la pression »

Comment ça ? Être à son compte suppose d’être un véritable couteau suisse dans son business. Tu dois t’occuper :

  • de la communication ;
  • de la gestion commerciale ;
  • de la prospection ;
  • des démarches administratives ;
  • de la création de ton site internet…

Tu dois aussi réfléchir à tes prix et à ton TJM (tarif journalier moyen), réaliser des devis, établir un avoir à la suite d’une erreur ou encore travailler sur ton identité de marque… De plus, tes revenus peuvent varier d’un mois à l’autre.

Tu l’auras compris, la pression est bel et bien présente. Je dirais même qu’elle fait partie intégrante de ton activité d’indépendant. Être à son compte nécessite de savoir faire face au stress, aux imprévus, aux factures impayées (mais au loyer/prêt à payer), au client insatisfait… Quand tu es à ton compte comme freelance, tu t’impliques énormément dans ton travail, c’est toi qui diriges la barque… Là tout de suite, ça met un petit coup de pression quand même. Mais d’un autre côté, ça donne aussi l’envie de s’investir à 200 % pour donner vie à ses ambitions !

7. « Tout le monde sait créer un site web aujourd’hui ! Pas besoin de faire appel à un freelance pour ça ! »

J’apporterai ici une nuance de taille : tout le monde peut choisir de SE FORMER pour créer son propre site ! C’est quand même mieux de connaître le b.a.ba avant de se lancer, non ? Créer un site soi-même nécessite quelques compétences et une appétence avérée pour le web et le digital. Je te l’accorde, certaines plateformes de sites prêts à l’emploi existent et te promettent de te faciliter la vie… à l’instant T. Mais, elles sont encore limitées en ce qui concerne l’esthétique, l’optimisation SEO et la personnalisation. À plus ou moins long terme, tu risques de te retrouver bloquée.

A contrario, WordPress et les constructeurs de pages comme DIVI restent pour moi des valeurs sûres pour créer un site à son image, et le faire évoluer au fil des années.

Travailler en freelance et en être fière !

Voilà ce que tu es en droit de ressentir en tant que freelance : de la fierté. Travailler à son compte n’est pas une tare et ces quelques préjugés que tu pourras recevoir ne doivent pas te faire flancher. Tu es une femme merveilleuse, pleine de talents qui ne demandent qu’à s’exprimer. Tu n’as que faire de l’avis des autres. Il reste la vie des autres. À travers leurs paroles et leur jugement de valeur, ils extériorisent leurs propres peurs. Alors, croque ta carrière de freelance à pleines dents et donne tout pour leur montrer qu’ils ont tort ! Sois fière, tu es une super maman entrepreneure.

Travailler en Freelance, c’est entendre tout et n’importe quoi ! Est-ce que toi aussi, tu as déjà reçu ces remarques de la part de tes proches, amis ou anciens collègues ?

Ça devrait te plaire aussi…

Réussir sa reconversion professionnelle et devenir Entrepreneure

Réussir sa reconversion professionnelle et devenir Entrepreneure

Ah ! changer de voie, devenir indépendante… C’est bien simple, tu y penses tous les jours. Réussir sa reconversion professionnelle, c’est possible que tu aies 30, 40 ou même 50 ans. Le tout est déjà de prendre les bonnes décisions et de t’autoriser à vivre cette...

read more
Mindset de l’entrepreneure : la clé de la réussite

Mindset de l’entrepreneure : la clé de la réussite

Quand tu commences à t’intéresser à l’entrepreneuriat, il y a une chose essentielle à prendre en considération : le mindset de l’entrepreneur. C’est bien joli, mais ça veut dire quoi exactement ? Il s’agit tout simplement de l’état d’esprit que tu dois développer pour...

read more

Coucou toi !

J’espère que ça t’as plu. N’hésite pas à me dire en commentaire ce que tu penses de cet article.

Et si tu veux, on peut poursuivre la conversation sur les réseaux.

0 Comments

Submit a Comment

Pin It on Pinterest